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La bouffe, le partage, la bouffe, et le partage... It is it.

Aussi loin que je me souvienne, mon cœur a toujours crépité au son des casseroles.

La bouffe est un remède à de nombreux maux, j’en suis sûre. Les sens s’éveillent à la vue des étals du marché ou d’une assiette bien faite, un gâteau qui prend forme derrière la vitre du four réconforte quand l’hiver se fait long, l’odeur d’une fumée de barbecue allège les cœurs en mal de vacances, le bruit des oignons qui rissolent ou de cette baguette fraiche qui craque sous la dent rend joyeux …la bouffe prend soin de nos âmes !

Toute jeune déjà, je me nourrissais de tout l’amour dont il est question quand on passe à table. L’amour que l’on donne, des heures durant au dessus des fourneaux familiaux, et celui que l’on reçoit, dans le regard des proches attablés qui dévorent. Plus grande, la bouffe a accompagné mes voyages et mes rencontres, ma vie.

Par ici, par là, je continuais de côtoyer cet univers. Une petite aventure au détour d’un coffee shop australien, des attirances inattendues dans le luxe de la Pâtisserie, le rythme trépident des marchés et ce souvenir exaltant de la lame tranchante confrontant dès l’aurore cette viande glacée à cœur, les péripéties et rebondissements dans une cave aux Grands Crus, la magie de ces journées de 48h pour les fêtes de fin d’année... rien que d’évoquer ces souvenirs, les plus légers comme les moins drôles, j’ai le sourire aux lèvres et l’envie de transmettre cette passion me chatouille.

Tout n’est pas toujours facile avec la bouffe, mais quand on aime on ne compte pas. Découper, emballer, étiqueter, expliquer, encaisser, conseiller, trancher, peser, filmer, encaisser, ranger, classer, dater, jeter, balayer, dialoguer, manager, organiser, comptabiliser, et quand on croit que c’est fini ; inventaire, papillotes, rayonnage, stand, salle, comptoir, caisse, réserve, chambre froide…etc.

Des patrons qui pensent qu’on apprend jamais mieux qu’ « à la dure » aux clients qui viennent tester votre endurance, parfois rompue par les exigences de ces métiers de bouche, les assiettes valdinguent.

Mon amour pour la bouffe a eu cent visages mais n’a cessé de grandir.

Travaillant pour eux, chacun des metteurs en scène de ce superbe spectacle m’ont fait partager leur savoir, et j’ai continué de faire voyager mes papilles.

Je voulais moi aussi être à la hauteur, me spécialiser. C’est alors que dans une tasse de thé j’ai trouvé le chemin et que d’un verre de vin je me suis armée.

Toutes ces heures passées à tenter de comprendre sa chimie, à écouter son histoire, et découvrir ses cultures… rien dans la bouffe ne me lasse et ce n’est que le début, j’ai encore tant à apprendre.

J’aime la bouffe, comme les humains ; sans artifices, généreux et bienveillants.

Elle est un hymne au plaisir et offre sans retenue ce bonheur simple du partage.

Du bonheur, l’essentiel.

Alors merci infiniment. Merci à tous ceux que j’ai croisé sur mon chemin vers La Bouffe et qui ont bien voulu me transmettre leur passion. Merci aux vignerons, aux producteurs, aux bouchers, aux fromagers, aux pâtissiers, aux sommeliers et cavistes, aux cuisiniers et aux serveurs. Merci aux formateurs, écrivains et journalistes (si, si). Bravo à ceux qui ne se prennent pas au sérieux mais le sont !

Merci aux gourmands et gourmets, merci pour le partage, la simplicité, les bons produits, le respect du terroir et des techniques. Un grand Merci aux amoureux de la Terre et des humains, qui continuent de se régaler en prenant le tournant inévitable et engagé de la durabilité, du respect et de l’autonomie. Merci à la Bouffe.

Bon appétit !

Vin !
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